L'Approche Centrée sur la Personne

Aux origines de la relation d'aide (C. Rogers)

Je pratique cette philosophie de l’entraide dans mon cabinet comme dans mon quotidien.

Elle est basée sur l’accueil, le partage et l’honnêtetéUn de ses postulats de base est que tous les êtres humains ont le désir et la capacité de se développer et de s’adapter tout au long de leur vie quels que soient les blessures, les obstacles et les épreuves. Cette « résilience » repose sur l’individu mais aussi sur la qualité des liens qu’il tisse avec son entourage. Mais lorsque nous souhaitons que les choses aillent plus vite ou que les solutions viennent à manquer, il est utile de se tourner vers une aide professionnelle.

Le facilitateur

Je m’engage à faciliter votre processus d’adaptation/ d’actualisation.

Le « facilitateur », quel que soit son métier (accompagnement éducatif, social, sanitaire, psychologique…) s’engage à faire tout son possible pour se montrer honnête avec lui-même et les autres. Il fait son maximum pour rester en contact avec son propre vécu émotionnel et pour permettre à l’Autre de se sentir entendu et compris. Enfin, il veille à s’accepter dans tous les aspects de son humanité et permet à l’autre de s’accepter dans son individualité et sa différence.

Les Thérapies Cognitives et Comportementales​

Science et psychologie

Le cognitivisme et le comportementalisme sont deux courants profondément scientifiques de la psychologie.

Ils ont le mérite de toujours remettre leurs théories en perspective en expérimentant grâce à des études cliniques et en recherchant des preuves solides et concrètes de ce qu’elles avancent (et c’est loin d’être le cas de tous les courants de la psychologie). C’est pour cela que je m’y suis formé. Et bien que j’ai aujourd’hui quelques réserves en ce qui concerne les pratiques en TCC (voir ci-dessous), la théorie sous-jacente continue de m’intéresser et d’être une porte d’entrée dans la vie intérieure des personnes que j’accompagne. 

Malgré ce qui va suivre, j’ai pu constater l’efficacité de certaines techniques TCC & apparentés dans ma vie personnelle (en effet, cela m’a aidé lorsque mes symptômes étaient vraiment trop envahissants et invalidants) et il m’est arrivé et il m’arrive encore d’y faire appel pour aider les personnes que j’accompagne dans certaines situations.

Quelques réserves...

Ceci étant dit, mon expérience personnelle et professionnelle m’amènent aujourd’hui à penser qu’au-delà de la réduction du symptôme, pour un travail profondément libérateur, les pratiques classiques en TCC peuvent devenir contreproductives pour 2 raisons :

–> comme énoncé plus haut, les théories cognitivistes et comportementalistes doivent pouvoir être prouvées scientifiquement pour n’importe quel individu. Elles s’intéressent naturellement à ce qui nous est commun en tant qu’êtres humains. Ainsi, les TCC sont fatalement moins centrée sur l’histoire et le vécu individuels de la personne en comparaison d’autres approches.

–> jusqu’à une époque assez récenteles pratiques en TCC ont encouragé une forme de contrôle des pensées et des comportementsCe contrôle va à l’encontre du lâcher-prise nécessaire à l’accueil des émotions, passage obligatoire dans le processus d’acceptation et d’apaisement de la souffrance. Cela peut sembler sévère mais la 1ère et la 2ème vague des TCC ressemblait finalement plus à une forme élaborée de coaching qu’à une véritable psychothérapie.

L’accompagnement que je propose s’apparente plutôt aux thérapies de la 3ème et dernière vague des TCC qui ont vu le jour au cours des 30 dernières années et qui, prenant un virage à 180°, s’intéressent davantage aux émotions, au vécu et aux croyances de la personne pour favoriser le lâcher-prise et l’acceptation pour qu’en fin de compte une paix intérieure durable et des relations plus harmonieuses puissent se développer, tout naturellement